Moi, petite fille, mon rapport plutôt cool à l'apprentissage
J'ai toujours aimé l'école et les études, en étant plutôt bonne dans tout. Quand je repense aux métiers auxquels je rêvais petite, je me revois jouer à la maîtresse pendant des heures et de façon très investie ! Mais je repense aussi à l'admiration que j'avais pour les vendeurs.ses des chocolateries. Je trouvais ça beau, fin, cette façon d'attraper les chocolats pour les déposer dans leur boîte, et le côté cocon des boutiques. Et pourtant, enfant, je ne mangeais pas de chocolat ! Je me suis rattrapée depuis !
Moi, ado, C'est parti pour les premiers choix
Bref, du coup compliqué pour moi de choisir vers quoi m'orienter quand il a fallu faire des choix. C'est comme ça que j'ai fait une Première Economique et sociale option maths avec quand même un vrai intérêt pour les lettres et la sociologie, à Reims, région où j'ai grandi. Quand il a fallu faire un choix d'orientation pour les études sup, ça n'a pas été simple ! Mais j'avais envie de devenir journaliste (j'avais d'ailleurs fait mon stage de 3ème à France 3 Champagne Ardennes !) ou de travailler dans l'édition, avec une vraie passion pour les lettres alors go pour la prépa littéraire, the well known Hypôkhâgne !
Les études supp, Commencer à se faire confiance...
J'étais très loin de m'en rendre compte, mais avec le recul, c'est à cette période que j'ai commencé à m'écouter et me faire confiance, en écoutant aussi les conseils précieux de mes proches. Et oui en intégrant la prépa, mon projet était de préparer les concours pour Sciences Po. Mais je n'ai pas supporté la charge de travail supplémentaire requise pour cette option que j'ai arrêtée au bout d'un mois ou deux. Et j'ai trouvé mon équilibre comme ça. J'ai aussi fait de chouettes rencontres, ça a beaucoup aidé (coucou Lili) ! Pas simple la prépa, sa pression, son rythme nouveau et soutenu... Mais ça m'a finalement permis de revoir mes envies pour la suite.
...Et à s'écouter
C'est comme ça que j'ai décidé de ne pas aller en Khâgne (2ème année de prépa) mais de poursuivre mes études en Licence 2 de lettres modernes avec option Métiers du livre, moi qui envisageais toujours d'intégrer le monde de l'édition, ou en tout cas qui aimais beaucoup ce support, les romans notamment que j'ingurgitais en grand nombre depuis mon enfance. Mais la réalité des débouchés et une incertitude naissante quant à ma réelle voie m'a fait quitter la fac après cette L2 et passer les concours d'école de commerce pour élargir le champ des possibles.
Défendre son profil et ses choix
J'ai tenté 2 écoles, mais je souhaitais inconsciemment de n'être prise que dans celle qui était à 2h de chez moi pour prendre mon envol ! J'ai dû alors défendre mon parcours "à 90 degrés". Chance pour moi, l'école que je souhaitais intégrer privilégiait ce type de parcours non linéaires et les "profils particuliers", les "personnalités" plus que les lignes sur le début de CV que je présentais. Elle m'accepta et je m'y suis pleinement épanouie (coucou les copains de l'ICN !). J'étais partie pour 3 ans d'études supplémentaires à Metz et Nancy et une année césure entre Paris et le Québec.
Le choix des stages et commencer à se mettre la pression
Pendant ces études, j'ai développé un intérêt pour le marketing, la communication et surtout le design produit. Mais c'est dans l'événementiel que j'ai fait mon premier stage (à la mairie de Metz, j'ai organisé de A à Z une expo de peintures avec animations et j'ai participé à l'organisation de la fête de la mirabelle #truestory haha). Puis j'ai pu allier marketing et mon goût pour les loisirs créatifs (qui remplissaient pas mal mon temps libre depuis petite fille) dans mon second stage chez DMC. Mais jamais de grosses révélations concernant ma voie, ce pour quoi j'étais faite et ce qui régirait les prochaines décennies de ma vie pro ! Vous la sentez venir la petite pression ?
Mon stage de fin d'études, un choix par défaut ?
C'est mue par cette indécision que mon stage de fin d'étude m'a conduite vers le monde du textile. Passionnée de matières, de tissus, de mode, j'avais une image du secteur comme étant très fermé. Je pensais du coup que je devais absolument y faire mon stage de fin d'études si je ne voulais pas trouver ses portes fermées plus tard. J'ai donc intégré une grande centrale d'achat de prêt-à-porter féminin, près de Paris. La peur d'être mise dans une case a guidé ce choix et c'est comme ça que je me suis retrouvée dans une autre case plus de temps que je ne l'aurais finalement voulu. Mais n'avais-je pas besoin de ça pour me rendre compte que je devais me créer ma propre case, mon propre métier qui me ferait pousser les murs de ce dans quoi je m'étais retrouvée ?
La suite dans le prochain article !
Pauline.
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